Le chantier de fusion des branches, décidé par la loi El Khomri et poursuivi par les ordonnances Macron, impose aux branches comptant moins de 5000 salariés de fusionner.
Peu importe que la convention collective soit de qualité, peu importe que le dialogue social se passe bien et produise des accords régulièrement, si la branche n’atteint pas les 5000 salariés, elle doit disparaitre!
C’est ce qui arrive aux branches de personnels navigants dans le transport maritime.
A noter au passage que les chiffres pris en compte pour le seuil de 5000 datent de 2015…
Force Ouvrière refuse de se mettre la corde au cou!
La Direction Générale du Travail a publié un avis, actant la fusion des branches de personnel maritimes:
Des passages d’eau (navigants)
Du remorquage (officiers et marins d’appui)
De la marine marchande (officiers et marins d’appui)
La fédération dénonce une fusion forcée de secteurs qui s’ils ont l’emploi de marins en comun, n’ont pas grand chose à voir sinon. Que ce soit sur la typologie des employeurs (publics ou privés), les rythmes de travail et la concurrence internationale, les divergences entre passages d’eau, remorquage et marine marhcande sont importantes.
Au final, le risque est de voir les conditions sociales alignées sur le bas, à savoir la marine marchande, secteur ultra-libéralisé.
Pour s’opposer à cette fusion, la fédération a envoyé un courrier à la DGT, en téléchargement ci-dessous.