Après une année 2024 marquée par des tensions lors de la précédente négociation, la discussion sur les minimas salariaux de la branche des combustibles a cette fois abouti à une revalorisation générale de 2% à compter du 1er mai. Une avancée qui bénéficiera à l’ensemble des salariés concernés, qu’ils aient eu des augmentations dans leur entreprise ou pas. En effet, les primes d’ancienneté sous souvent indexées sur les minimas de la convention collective.
L’ouverture tardive des discussions cette année laissait craindre une nouvelle stratégie d’attente de la part du patronat, prétextant des résultats économiques incertains. Pourtant, les chiffres réels du secteur montrent une bonne santé financière des entreprises, confirmant qu’une augmentation salariale était non seulement possible, mais nécessaire pour garantir le pouvoir d’achat des salariés.
Cette revalorisation reste en deçà des attentes des organisations syndicales, qui revendiquaient une augmentation plus significative face à l’inflation et à la hausse des coûts de la vie. Néanmoins, elle marque une rupture avec l’impasse de l’année précédente et constitue une première étape vers une meilleure reconnaissance du travail des salariés de la branche !
Par ailleurs, à la demande de la Fédération de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et Services – Force Ouvrière, des négociations vont également s’ouvrir sur d’autres champs de la convention collective, afin d’améliorer les conditions de travail et les droits des salariés. De plus, la convention collective va changer de nom pour devenir « Distribution, logistique et services des énergies de proximité » ce qui correspond plus aux métiers exercés aujourd’hui par les entreprises de la branche.
Contacts :
Zaïnil NIZARALY, Secrétaire général, 07 84 26 73 06.
Malvina CAUBERE, Secrétaire fédéral, 07 57 76 47 53.
