Paris le 11 décembre 2024,
La Fédération FORCE OUVRIÈRE de l’Équipement, de l’Environnement, des Transports et des Services (FEETS-FO) dénonce avec force l’attitude méprisante de la Fédération des Entreprises de la Propreté (FEP). Lors de la dernière réunion de négociation du 4 décembre, les représentants patronaux ont refusé toute augmentation des salaires conventionnels. Une décision inacceptable pour des milliers de salariés précaires, souvent à temps partiel imposé ou cumulant plusieurs emplois pour survivre exploités par de grandes entreprises aux mains de fonds financiers qui ne cessent depuis des décennies de prospérer et affichent toujours des résultats bénéficiaires.
Un secteur sous pression, des salariés abandonnés
Ces hommes et femmes, essentiels à la propreté et à l’hygiène de nos espaces de vie, ont été applaudis pendant la crise sanitaire. Aujourd’hui, ils sont relégués à l’ombre par des employeurs qui refusent de reconnaître leur valeur. La seule revendication des patrons ? Maintenir des dispositifs qui figent ces travailleurs dans des « trappes à bas salaires », afin de préserver leurs profits. Et pourtant, même après la censure de la modeste remise en cause des exonérations de cotisations sociales à l’assemblée Nationale, la FEP persiste dans son refus de négocier.
FORCE OUVRIÈRE exige la reconnaissance
Pour FORCE OUVRIÈRE, ce refus n’est rien de moins qu’une déclaration de guerre sociale. Nous ne resterons pas spectateurs face à cette austérité salariale imposée à celles et ceux qui, chaque jour, assurent des missions indispensables dans des conditions difficiles.
Nos revendications sont claires :
– Une revalorisation immédiate des salaires minimums conventionnels.
– La reconnaissance du travail des salariés de la propreté, à hauteur de leur contribution
essentielle à la société.
– La fin des politiques qui précarisent davantage les travailleurs en limitant leurs perspectives
d’évolution.
Mobilisation totale pour faire entendre la voix des oubliés
FORCE OUVRIÈRE ne laissera pas faire. Ensemble, nous pouvons rappeler au patronat que leur richesse repose sur le travail de ces femmes et hommes qu’ils méprisent aujourd’hui. Nous mettrons tout en œuvre pour que ces négociations aboutissent à des avancées concrètes pour les salariés. Les applaudissements, c’est fini. Il est temps de payer dignement celles et ceux qui font le travail. FORCE OUVRIÈRE restera sur le terrain, au plus près des salariés, pour porter leurs revendications et arracher des avancées sociales.
Ensemble, soyons la voix des invisibles. Ensemble, exigeons la justice sociale.
Contacts :
Zaïnil Nizaraly, Secrétaire général, 07 84 26 73 06
Nadia Jacquot, Secrétaire fédérale, 06 43 90 83 14
