Dans une feuille de route globale d’« harmonisation RH » pilotée par le MIOM et la DGAFP, il y a bien un sujet qui mérite une remise à plat et une harmonisation vers le haut en pleine période d’inflation non démentie sur l’alimentaire : celui de l’action sociale en matière de restauration.
FO dresse différents constats interdisant le statut-quo sur cette question :
1- Nombre d’agents publics, notamment en DDI, ne bénéficient pas d’un accès à un restaurant administratif ou conventionné. Bien souvent, ils n’ont même pas de lieu dédié pour pouvoir se restaurer dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité et se déconnecter de leurs missions.
2- Les agents exerçant leurs fonctions en télétravail sont réputés devoir bénéficier des mêmes droits et obligations que les agents exerçant sur leur lieu d’affectation (article 6 du décret 2016-151 du 11 février 2016). Mais ce n’est pas le cas à ce jour en matière de contribution de l’employeur Etat en matière de restauration.
3- L’harmonisation des restes à charge opérée depuis 2020 dans l’ATE nécessite un état des lieux actualisé de leur montant pour chaque restaurant, et l’augmentation générale des contributions de l’employeur Etat pour revenir a minima au reste à charge initiale après une période de forte inflation.
Pour répondre à ces problématiques présentes en particulier pour les agents des DDI, FO/DDI a décidé de porter la présente plate-forme de revendications spécifiques (consultable ICI), et a demandé au Secrétaire général du MIOM la mise en place d’une séquence de concertation dédiée.

